À cet effet, plusieurs documents à destination des maîtres d’ouvrage et exploitants des services d’eau ont été publiés ces dernières années :
- Le guide du ministère de la santé « les systèmes d’alimentation en eau potable, évaluer leur vulnérabilité» en 2007,
- La refonte du plan vigipirate en 2014 avec la « Partie publique du plan gouvernemental de vigilance, de prévention et de protection face aux menaces d’actions terroristes» dont les pages 63 à 67 sont spécifiquement consacrées à la protection des réseaux d’eau)
- Le document opérationnel d’aide au diagnostic de vulnérabilité des installations vis-à-vis des actes de malveillance de l’ARS Basse Normandie intitulé « Protection physique des installations d’eau potable vis-à-vis des actes de malveillance – Vos installations sont-elles vulnérables ? ».
La commission eau potable de l’ASTEE a constitué un groupe de travail – auquel la FNCCR s’est associée – pour élaborer, sur la base de ce dernier document, un guide de référence de portée nationale destiné à fournir les outils nécessaires aux maîtres d’ouvrage et exploitants afin de mieux appréhender la sécurisation de leurs installations, que ce soit lors de la phase de conception d’un projet ou de la phase d’exploitation d’un système de production et de distribution d’eau potable. Il s’agit en particulier d’enrichir, si besoin, les fiches existantes par les expériences d’autres contextes géographiques, d’autres acteurs et de développer, le cas échéant, des problématiques peu ou pas abordées dans le document (comme par exemple les nouvelles technologies analytique ou communicantes…).
À cet effet, nous sommes preneurs de vos commentaires et compléments (notamment en termes de recommandations ou de techniques ou matériel de détection d’une tentative d’intrusion) sur les fiches diagnostics du document de l’ARS Basse Normandie et vos suggestions éventuelles pour des fiches complémentaires relatives à d’autres catégories d’ouvrages et en particulier prises d’eau de surface, stations de traitement comportant des ouvrages non couverts et les bâtiments présents sur le réseau (station de surpression, de rechloration….).
Les contributions étaient a envoyé avant le 18 avril 2016.