L’analyse comparative a été créée en France en 2009 par la FNCCR pour permettre aux collectivités de disposer d’un outil supplémentaire de pilotage de leurs services d’eau potable. Cette initiative s’inspirait de la démarche menée par l’Association Internationale de l’Eau (IWA) en matière d’évaluation de la performance des services d’eau potable et de l’opération européenne de « benchmarking » dénommée « the European Benchmarking Cooperation » (EBC). De nombreuses adaptations ont été apportées au fil des années, en tenant compte des retours d’expérience et des attentes des collectivités françaises participant à ces analyses comparatives.
Bien que ne constituant pas un échantillon statistiquement représentatif de la totalité des services d’eau potable français, les collectivités participantes donnent néanmoins une image intéressante de la diversité existante, à l’exception des plus petits. Les caractéristiques des collectivités participantes sont en effet diverses, tant en ce qui concerne la taille (de 6 780 habitants desservis – pour le SIAEP de la Vallée de l’Isle – à 4 610 552 habitants desservis – pour le Syndicat des Eaux d’Ile-de-France en eau potable, ou 2 190 326 habitants pour la Ville de Paris pour l’assainissement), l’origine de l’eau utilisée (superficielle ou souterraine) ou les points de rejets et la sensibilité du milieu récepteur, les traitements mis en œuvre, ou encore le mode de gestion (par des opérateurs publics ou privés).