Point d’information COVID-19

  1. Note technique OMS-UNICEF « Water, sanitation, hygiene and waste management for COVID-19 » du 3 mars 2020. Voir également la rapide traduction en français que nous avons faite via google traduction.

Cette note indique que dans l’état actuel des connaissances, il n’y pas de suspicion de contamination par l’eau potable ou les eaux usées, et qu’il n’y a pas réellement de mesures supplémentaires à prendre par rapport aux procédures habituelles recommandées par l’OMS :

  • Pour l’eau potable : maintenir « une concentration résiduelle de chlore libre ≥ 0,5 mg / l après au moins 30 minutes de contact temps à pH <8,0 ; un chlore résiduel doit être maintenu dans tout le système de distribution. » (recommandations figurant dans les « Directives pour la qualité de l’eau de boisson» de l’OMS, 4ème édition, 2017)
  • Pour les agents des services d’assainissement : « Les travailleurs devraient porter équipement de protection individuelle (EPI) approprié, qui comprend des vêtements de protection, des gants, bottes, lunettes ou visière, masque, pratiquer fréquemment l’hygiène des mains et éviter de toucher les yeux, le nez et la bouche avec les mains non lavées».

Remarque : ce document a une portée mondiale d’où un certain nombre de références « pays en voie de développement », peu voire non applicables en France

 

  1. Pour ce qui concerne les masques de protection:

Avec la Filière Française de l’Eau, nous avons eu de nombreux contacts ces derniers jours avec les services des ministère de l’économie, de la Transition Écologique et Solidaire et de la Solidarité et de la Santé pour rappeler l’importance d’assurer la continuité des services publics d’eau et d’assainissement. À cet égard, nous avons leurs avons communiqué, à leur demande, une évaluation du nombre de masques FFP2 nécessaires pour assurer la protection des agents des SPEA et de leurs sous-traitants directs (curage, boues…) jusqu’au 1er juin 2020 (agents nécessaires pour la continuité des services [le cas échéant en mode « dégradé »]). Nous avons mis en avant l’enjeu sanitaire direct (protéger ces salariés) mais aussi « social » : en effet au-delà du risque de contamination d’agents nécessaires au service, dans un contexte médiatique particulièrement anxiogène, le risque principal nous semble être de voir un nombre important d’agents exercer leur droit de retrait considérant que leur employeur n’a pas mis en œuvre toutes les mesures pour les protéger de ce risque.

Les services ministériels ont bien pris note de ces besoins mais rappelé que pour l’instant, la priorité absolue était donnée aux personnels soignants.

Compte tenu de la réquisition par l’État des « stocks de masques de protection respiratoire de type FFP2 détenus par toute personne morale de droit public ou de droit privé » [à commencer par l’UGAP], des « stocks de masques anti-projections détenus par les entreprises qui en assurent la fabrication ou la distribution » et des « masques de protection respiratoire de type FFP2 et les masques anti-projections produits entre la publication du présent décret et le 31 mai 2020 »[1], il n’est plus possible de passer commande de masques directement auprès de l’UGAP. Nous vous invitons donc à prendre attache avec votre préfecture et l’ARS pour détailler vos besoins et les faire prendre en compte dans les besoins référencés à l’échelle nationale.

 

  1. Pour ce qui concerne les gels hydro-alcooliques

Le gouvernement a décidé de l’encadrement du prix de vente des gels hydro-alcooliques[2]. Reste que les quantités disponibles sur le marché apparaissent insuffisantes.
Pour palier à ces manques, l’OMS a également publié un Guide de Production locale : Formulations des Produits hydro-alcooliques recommandés par l’OMS.
Les services disposant d’un laboratoire même « basique » devraient pouvoir préparer leurs propres solutions hydro-alcooliques à partir d’Éthanol ou d’Isopropanol, de Peroxyde d’hydrogène (eau oxygénée), de Glycérol et d’eau distillée ou au moins bouillie

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