Bien que ne constituant pas un échantillon statistiquement représentatif de la totalité des services d’eau potable français, les collectivités participantes donnent néanmoins une image intéressante de la diversité existante, à l’exception des plus petits. Les caractéristiques des collectivités participantes sont en effet diverses, tant en ce qui concerne la taille (de 15 866 habitants desservis – pour Saint Pierre des Corps – à 4 635 541 habitants desservis – pour le Syndicat des Eaux d’Île-de-France), l’origine de l’eau utilisée (superficielle ou souterraine), les traitements mis en œuvre, ou encore le mode de gestion (par des opérateurs publics ou privés).
L’analyse comparative a subi une légère chute de participation sur l’exercice 2018. D’une part car la crise COVID-19 nous a tous fortement impacté relayant l’analyse comparative, non essentiel au fonctionnement des services, au second plan. D’autre part car les nombreuses extensions de périmètre/réorganisation de service en cours ou passé ne sont pas propices à la réalisation de cet exercice.
A partir de l’exercice 2020, la FNCCR proposera un modèle d’analyse des coûts (et des recettes) des services d’eau et d’assainissement qui sera intégré à l’analyse comparative. La construction du référentiel a abouti à une méthode fonctionnelle pour analyser, comparer et comprendre les coûts et recettes et ainsi expliquer la formation du prix de l’eau.
La capacité des collectivités à expliquer la formation du prix de leur service, à en justifier le niveau et à expliquer les différences entre services est essentielle pour favoriser la compréhension des tarifs par les usagers. Ceci ne peut se faire que par le biais d’une analyse comparative des coûts des services via un référentiel commun. Ainsi, la FNCCR, a développé en partenariat avec le bureau d’étude CITEXIA un outil d’analyse des couts et des recettes, financé par l’Organisme Français de la Biodiversité ainsi que par Performance Publique.