Nous vous informons de la publication de deux documents qui pourraient vous intéresser en lien avec la gestion des eaux pluviales.
- ) « Zonage pluvial : de son élaboration à sa mise en œuvre »
Le CEREMA publie ce guide réalisé à la demande de la direction de l’eau et de la biodiversité (DEB) du ministère de la Transition écologique (MTE), dont les travaux ont débuté il y a plusieurs années, et auquel la FNCCR a contribué à travers son comité de pilotage.
Alors que l’exercice de la compétence de gestion des eaux pluviales est désormais encadré par les textes depuis la loi dite « Ferrand » du 3 août 2018, ce guide apporte des éclairages sur la méthodologie d’élaboration du zonage eaux pluviales ainsi que les interactions à rechercher avec les autres compétences pour lui donner du sens et de la légitimité, en particulier au sein de la politique de l’urbanisme. Le guide est richement illustré de retours d’expériences de collectivités.
Voici ci-dessous un résumé et le sommaire de ce guide que vous pouvez télécharger ICI.
Résumé
L’artificialisation des sols favorise le ruissellement des eaux de pluie et donc potentiellement les inondations, limite leur infiltration dans le sol et le sous-sol et engendre des pollutions des milieux aquatiques. Pour lutter contre ce problème qui devient crucial avec le changement climatique, le zonage pluvial est un levier qui permet aux collectivités d’agir sur la maîtrise de l’imperméabilisation des sols, l’écoulement des eaux pluviales et des pollutions associées. En effet, il constitue un outil d’aide à la décision pour définir et faire appliquer les orientations politiques en matière de gestion des eaux pluviales et des eaux de ruissellement en favorisant la gestion à la source.
Sommaire :
1 Connaître le zonage pluvial
2 Réaliser la phase d’état des lieux et de diagnostic
3 Élaborer le zonage pluvial
4 Approuver et accompagner le zonage pluvial
La gestion des eaux pluviales à la source, de même que la mise en place des techniques alternatives, sont des solutions à privilégier. Des questions se posent alors sur le rôle du sol et ses limites. Ce document publié par l’observatoire OPUR, programme de recherche dans le domaine de l’hydrologie urbaine sur la base d’un partenariat entre chercheurs et acteurs opérationnels de l’eau et de l’assainissement en Île-de-France, met en évidence l’intérêt certain de l’infiltration des eaux pluviales et la capacité du sol à intercepter les polluants éventuellement présents.
Sommaire :
Partie I : État des connaissances
- De quels polluants parle-t-on ?
- Une maîtrise des flux d’eau et de polluants est-elle possible sur des sols peu perméables ?
- Le sol est-il capable de filtrer les contaminants ?
- Est-ce à dire que l’on contamine le sol en infiltrant le ruissellement ?
- Peut-on malgré tout observer des impacts sur la nappe phréatique ?
Partie II : Recommandations techniques
- En phase d’avant-projet, comment évaluer la qualité d’un sol destiné à l’infiltration des eaux pluviales et sa capacité à retenir les contaminants ?
- Quelles caractéristiques minimales du sol permettent d’éviter la migration des contaminants en profondeur ?
- En quoi la géométrie et l’agencement des dispositifs participent-ils à la maîtrise de la contamination ?
- Quels dysfonctionnements sont susceptibles d’intervenir sur le long terme ? Comment y remédier ?
- Comment assurer un suivi de la contamination du sol ?