Positionnement des associations d’élus

Au-delà de ses actions habituelles d’échanges d’expériences dans de nombreux groupes de travail, de représentation et d’information générale de ses adhérents et des réponses personnalisées qu’elle apporte à leurs questions spécifiques, la FNCCR est fortement mobilisée depuis plusieurs mois par sa participation aux comités de pilotage des Assises (phases 1 et 2) et aux différents groupes de travail mis en place par les ministères. Ses représentants élus et techniciens défendent dans ces instances les intérêts des collectivités territoriales et de leurs groupements, parfois en opposition avec la vision trop technocratique et centralisée de l’Etat ou avec l’approche plus mercantile des entreprises qui défendent elles aussi leurs intérêts, ce qui est tout à fait normal.

A ce sujet il me semble nécessaire de vous indiquer que, contrairement à certaines allégations, aucun accord n’a été conclu dans le domaine de l’eau par la FNCCR avec l’association Amorce qui a décidé l’an dernier d’élargir ses activités à ce secteur. Il est bien évidemment loisible pour chaque collectivité d’adhérer à toutes les associations avec lesquelles il lui paraît utile de travailler, qu’elles soient composées uniquement de structures publiques comme la FNCCR ou pour un tiers d’entreprises comme l’indique Amorce sur son site Internet, mais il convient que cela soit en toute connaissance de cause, en évaluant quels sont les messages portés par ces associations dans les débats nationaux et quelles sont réellement leurs activités ainsi que les services rendus à leurs adhérents. Je tenais donc à vous rappeler que l’extension des activités d’Amorce dans le domaine de l’eau ne s’inscrit aucunement dans le cadre d’un partenariat avec la FNCCR.

Je reste bien entendu, ainsi que le département ‘’cycle de l’eau’’ de la FNCCR, à votre disposition pour toutes les précisions que vous pourriez souhaitez et nous ne manquerons pas de vous informer des débats et des conclusions des Assises de l’eau au fur et à mesure de l’avancement de cette démarche, comme nous l’avons fait régulièrement depuis l’été dernier.

Vous trouverez le courrier adressé au ministère ici.

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